A quels publics s'adresse la médiation par l'animal ? Et quels sont ses bienfaits ?

La médiation par l’animal s’adresse à un large éventail de publics.

Il est important de noter que la médiation par l’animal n’est pas réservée à un public ciblé mais peut s’adresser à tout public qui souhaite améliorer son bien être physique et mental.

Les conditions améliorées par la médiation par l’animal

Les troubles mentaux, tels que :
  • La dépression
  • L’anxiété
  • Le stress post-traumatique
  • Les troubles de l’attachement
  • Les troubles de la personnalité
Les troubles de l’autisme, tels que :
  • Les troubles de l’apprentissage
  • Les troubles de la communication
Les personnes porteuses de handicaps
  • Physiques
  • Mentaux
Mais aussi
  • Les personnes en réadaptation après une maladie ou un accident
  • Les personnées âgées, en fin de vie
  • Les personnes en situation de grande vulnérabilité
  • Les personnes en difficultés sociales ou économiques

Les jeunes en difficultés

La médiation par l’animal peut aider les enfants en difficultés de différentes manières.

 

  • Elle peut améliorer les compétences sociales et émotionnelles des jeunes, en leur offrant une opportunité de développer des relations positives avec les animaux. Cela peut les aider à développer leur confiance en eux, leur empathie, et leur capacité à exprimer leurs émotions.

 

  • Elle peut améliorer les compétences de communication et de relations interpersonnelles des jeunes. Cela se fait en les aidant à développer leur capacité à se connecter avec les animaux et les autres personnes.

 

  • Elle peut contribuer à perfectionner les compétences de résolution de problèmes et de pensée critique des jeunes. On leut apprend à comprendre les comportements animaux, et à utiliser cette compréhension pour résoudre les problèmes de leur vie quotidienne.

 

  • Elle peut corriger les compétences physiques et mentales des jeunes. Elle les assiste dans le développement de leur coordination, de leur endurance, de leur force physique et de leur capacité à se concentrer.

 

  • Elle peut amener les jeunes souffrant de troubles de l’attachement, et de troubles de la personnalité, à construire des relations plus saines et plus stables.

 

  • Elle peut favoriser, chez les enfants et les adolescents souffrants de troubles de l’autisme, le développement de leur capacité à communiquer et à se connecter avec les autres.

 

  • Elle peut assister les jeunes atteints de troubles de l’hyperactivité et de l’attention, dans leur apprentissage de la concentration et dans la canalisation de leur énergie.

Les personnes atteintes d’un TDAH

La médiation animale peut aider les personnes atteintes de TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité) de différentes manières.

  • Elle fournit une activité physique et mentale, permettant de canaliser le surplus d’énergie des personnes atteintes de TDAH. Cela contribue à réduire chez elles les symptômes d’hyperactivité et d’impulsivité.

 

  • En procurant une distraction positive, elle aide les personnes TDAH à améliorer leur capacité à se concentrer.

 

  • Elle peut également favoriser l’amélioration des compétences sociales et émotionnelles. Cela passe par une opportunité pour les personnes bénéficiaires de développer des relations positives avec les animaux.
  • Elle participe à l’amélioration des compétences de communication et de relations interpersonnelles, en apprenant aux personnes atteintes de TDAH de se connecter avec les animaux et les autres personnes.

 

  • Elle peut amener les bénéficiares à parfaire leurs compétences de résolution de problèmes et de pensée critique, en leur apprenant à comprendre les comportements animaux. Ils pourront ensuite utiliser cette compréhension pour démêler des  problèmes dans leur vie quotidienne.

 

  • Elle peut aider les personnes porteuses d’un TDAH à diminuer leur stress et leur anxiété.

Les troubles « dys »

La médiation par l’animal peut épauler les personnes atteintes de troubles « dys » (comme la dyslexie, la dyscalculie, la dyspraxie, etc) de différentes façons.

 

  • Elle peut aider à améliorer les compétences de lecture, d’écriture, les aptitudes mathématiques ou encore les compétences motrices. En procurant un loisir positif à la personne bénéficiaire, cela lui permet de réduire l’anxiété liée à ces tâches. 

 

  • Elle peut participer à l’amélioration des compétences sociales et émotionnelles, en offrant une possibilité pour les personnes souffrant de troubles « dys » de développer des relations positives avec les animaux.

 

  • Elle peut aussi aider à perfectionner les aptitudes de communication et de relations interpersonnelles, en apprenant au bénéficiare à créer un lien avec les animaux et les autres personnes. 

 

  • Enfin, elle peut favoriser la réduction du stress et de l’anxiété.

Les adultes en difficultés sociales

Les difficultés sociales, familiales, scolaires, professionnelles, peuvent toucher tout le monde au cours de la vie. Les personnes touchées par ces difficultés finissent par ne plus avoir confiance en l’être humain, et se réfugient dans le monde animal quand elles le peuvent.

Dans ces situations, le cheval est un très bon animal médiateur. En tant qu’être vivant, il a des besoins qu’on retrouve aussi chez les êtres humains :
– Manger
– Boire
– Dormir
– Se reproduire
– La nécessité d’avoir des soins et d’être respecté

Le contact avec le cheval va favoriser la prise de conscience de notre façon d’être en relation avec les autres. Il est un régulateur de nos émotions, de l’affirmation et de l’estime de soi. Il permet de poser un regard neuf sur soi et sur les autres, en ouvrant de nouvelles perspectives.

En effet, en respectant les consignes, on arrive à faire obéir le cheval. Mais la force, les cris, les gestes brusques, ne fonctionnent pas pour obtenir un résultat. Ainsi, cela peut aider à accepter les règles de la société, puis améliorer la vie sociale du bénéficiaire.

La médiation par l’animal permet d’apprendre le soin à autrui. Cela fonctionne en quatre temps :
– Comprendre ce dont l’autre a besoin
– Estimer si on peut le lui donner
– Le lui donner
– Évaluer si ce qu’on lui a donné correspond à ce qu’il attendait

Avec un animal, cette démarche peut être menée paisiblement jusqu’à son terme, sans être interrompue ou contestée (comme cela pourrait être le cas avec un être humain). Apprendre le soin à autrui, c’est aussi apprendre à prendre soin de soi. En apprenant à nettoyer ou à brosser un cheval, par exemple, on sera plus attentif à sa propre hygiène. Une personne qui a des difficultés à prendre soin d’elle-même peut ainsi évoluer en s’occupant d’un animal.